Le travail de première ligne de la a permis de confirmer que les usagers de substances psychoactives les plus marginalisés faisant face à des problématiques de santé, n’accédaient pas aux soins nécessaires. Ils sont fréquemment exclus des dispositifs existants, dont les fonctionnements ne peuvent s’adapter à leurs pratiques d’usages et à leurs réalités de vie. Ils accèdent tardivement et dans l’urgence aux soins, après un parcours jalonné de ruptures, ayant pour conséquence des hospitalisations et des prises en charge lourdes et coûteuses qui auraient pu être évitées.